Prix Maréchal LECLERC & Prix de la Fondation Maréchal LECLERC
2020
Prix Maréchal Leclerc de Hauteclocque au CDEC
Le Prix 2020 maréchal Leclerc de Hauteclocque a été décerné le 26 juin 2020 à l’amphi Foch de l’Ecole militaire en présence de toute la promotion de l’Ecole Supérieur de Guerre.
Le jury paritaire composé de 5 membres de la fondation maréchal Leclerc de Hauteclocque (FMLH) et de 5 membres du Centre de doctrine et d’enseignement du commandement (CDEC) s’était réuni le lundi 22 juin pour attribuer le prix maréchal Leclerc. Dix articles répondant aux critères du prix avaient été sélectionnés par le CDEC.
Devant la qualité des travaux, il a été décidé, outre le Prix maréchal Leclerc de Hauteclocque, de décerner deux prix FMLH.
Les nominés sont dans l’ordre :
Le CBA PRAUD pour un article sur la déception
Le CES PINEL pour un article sur la subsidiarité
La Commandant BURLOT pour un article sur le nomadisme
En présence du général de division DELION, commandant le CDEC et de son adjoint le général Pineau, le général Michel a remis le prix du prix maréchal Leclerc au CBA Praud , tandis que les généraux Danselme et Hautecloque-Rayzs ont récompensé du prix de la FMLH, le CES Pinel et la Commandant BURLOT.
Le CBA Jean-Baptiste PRAUD,
Prix LECLERC de HAUTECLOCQUE
Sujet : L’avenir de la déception à un horizon de quinze ans
Les tentatives de réappropriation de la ruse dans la conduite de la bataille replacent la déception au cœur d’une manœuvre plus innovante, inventive et complexe.
En 2035, la capacité à planifier et à conduire de nouvelles formes de surprise sur le champ de bataille, pouvant simultanément ou isolément réduire sa transparence et intensifier son opacité, conférera au belligérant qui en sera pourvu supériorité et initiative.
L’emploi de la déception devra reposer sur un recours approprié aux nouvelles technologies et stimuler l’intelligence et l’inventivité du chef militaire.
A la fois multiplicateur et économiseur de force, elle permettra de masquer ses propres intentions, et conditionnera aussi la protection des unités.
Le CES Martin PINEL,
Prix de la Fondation maréchal Leclerc de Hauteclocque
Sujet : la subsidiarité au combat : de quoi s’agit-il ?
Subsidiarité. Ce mot, cité à tort et à travers dans le petit monde de la tactique militaire, définit un principe trop souvent ignoré et malmené dans la réalité de nos opérations.
Face à notre vision culturelle du chef, jaloux de son autorité, face à l’essor d’une technologie favorisant l’omniscience, et face aux éternels principes de la guerre énoncés par le maréchal Foch, y-a-t-il véritablement une place pour la subsidiarité militaire?
Cheminer au travers des paradoxes de cette notion, au cœur des choix tactiques du chef au combat, permet de saisir l’esprit qui doit animer les relations de commandement, dès avant la phase de conduite des opérations, pour garantir le succès de nos armes.
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Commandant Fiona BURLOT,
Prix de la Fondation maréchal Leclerc de Hauteclocque
Sujet : s’inspirer du nomadisme ?
L’affrontement entre nomades et sédentaires apparaît comme une constante dans les conflits.
Encore aujourd’hui, les adversaires (particulièrement au Sahel) auxquels se retrouve confrontée l’armée française utilisent des modes d’actions fortement inspirés par le style de vie nomade.
Une réappropriation du fait nomade ne peut donc qu’être utile, à la fois pour mieux comprendre ceux que nous combattons mais aussi pour développer d’autres capacités nous permettant de mieux prendre l’ascendant.
Ainsi l’étude de l’origine du combat nomade mongol, l’évocation de la nomadisation de troupes « occidentales » dans l’Histoire et ce que cette évolution leur a apporté pourraient permettre aux unités « conventionnelles » de réinvestir ce champ de la guerre.